Une famille du Vaucluse se trouve aujourd'hui séparée de son enfant car la mère est végétalienne. Je vous laisse lire le communiqué de presse écrit par les parents de Joachim, 7 mois.
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Moi Joachim, 7 mois, condamné à la détention, privé de mes parents car ma mère est végétalienne.
Suite à la dénonciation d’un médecin, une procédure médicale et judiciaire abusive a été lancée, et un bébé de 7 mois se retrouve placé loin de ses parents dans un centre social.
D’une consultation médicale au signalement
Le 13 mai 2013, les parents de Joachim, alors âgé de 5 mois et demi, consultent un médecin à Cadenet dans le Vaucluse, car le bébé prend du poids de façon irrégulière, ce qui les inquiète. Ce médecin ne leur signale rien d’inquiétant, leur prescrit de l’homéopathie et leur donne rendez-vous deux semaines plus tard à son cabinet. Le 16 mai, ce même médecin appelle les parents pour leur conseiller d’aller à l’hôpital le jour-même ou le lendemain, car il pourrait y avoir un problème plus sérieux. Les parents se rendent le 17 mai aux urgences pédiatriques de la Timone à Marseille. Ils y apprennent que le Vice- Procureur de la République Mr Soriano a reçu un signalement pour dénutrition.
Imbroglio médical
Durant les trois semaines que dure l’hospitalisation de l’enfant, aucun soin ne lui est prodigué, malgré un état déclaré gravissime. Le personnel médical est cependant très présent pour mettre la pression aux parents. Les analyses sanguines et urinaires révèlent une absence de carences et de marqueurs symptomatiques d’une dénutrition. Néanmoins, malgré ces résultats, l’hospitalisation se poursuit, au cas où ? Par la suite, le personnel hospitalier émet un rapport indiquant que selon toute apparence, l’enfant a été victime d’une privation de soins et de nourriture. Il induit également des soucis de type psychologique chez les parents, et dénigre chacune de leur parole et information.
Acharnement judiciaire
Malgré les analyses et les mises en garde de l’hôpital sur le danger du placement d’un enfant si jeune, la juge pour enfants Ait Hamou décide du placement de six mois de Joachim, après avoir refusé la demande de renvoi de l’audience de 48h demandé par l’avocat de la famille, Maître Ludot. Les parents subissent alors l’audience sans droit à la défense. Ils sont par la suite mis en examen et placés sous contrôle judiciaire par la juge d’instruction Mme Guadagni.
Discrimination idéologique
Plusieurs fois durant les auditions et les rencontres avec les services sociaux, il apparaît que le régime alimentaire de la mère « pose problème ». En effet, bien que sans incidence sur l’alimentation de l’enfant qui boit du lait artificiel, le fait qu’elle soit végétalienne lui est reproché.Par ailleurs, elle sera la seule à être placée en garde à vue et la première à être mise en examen le 14 juin, avant son compagnon et père de l’enfant le 25 juin, à la surprise générale, car il ne souhaite pas dénigrer la mère de l’enfant.
Maltraitance institutionnelle
Aujourd’hui, les parents de Joachim ne sont autorisés à voir leur enfant que 8 heures par semaine dans la structure où il est hébergé (l’ADEF Avignon), nonobstant ainsi tous les acquis scientifiques et notamment psychanalytiques ayant mis en avant les séquelles potentiellement irréversibles que cause une séparation précoce d’un nourrisson de ses parents. L’enfant a aujourd’hui perdu toute joie de vivre, ses progrès sont quasiment inexistants, et ce contexte compromet gravement son développement affectif et psychomoteur, ainsi que son équilibre émotionnel. De plus, cet enfant n’a pas vu la lumière du jour du 17 mai au 24 juin.
Les parents ainsi que leur famille sont harcelés par les services sociaux de l’ASE, insultés et diffamés par ces derniers, dont ce n’est pas le rôle.
C’est pourquoi il est urgent de réagir aujourd’hui, afin que Joachim retrouve son cercle familial et ses repères affectifs primordiaux.
Céline Legros : 06 10 53 78 09